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dissabte, 20 d’abril del 2013

Los candidatos.


Es extraño que, siendo director de un periódico, Bieito Rubido no se haya enterado de que Eduardo Madina perdió una pierna en un atentado de ETA en el que pudo haber perdido la vida. Porque no lo sabe. Si lo supiera, no hubiera dicho lo que dijo. ¿O sí? Vaya usted a saber en un clima tan tosco y tan brutal como el debate público en España.

Está claro. Para Bieito Rubido, lo que no sea abrazar sin reservas la doctrina del PP es profesarle un odio guerracivilesco. Tiene su miga el adjetivo, viniendo de donde viene. Así que Madina, en su odio al PP, se acerca a quienes lo mutilaron. Parece difícil de entender pero sí queda claro que quien tal cosa postula está movido por un odio feroz hacia Madina.

Si Madina ha sufrido ese ignominioso ataque es porque se habla de que podría ser candidato en unas primarias en el PSOE. Dejando aquí al margen la venenosa maledicencia de Rubido, queda por considerar el lance de las candidaturas a la dirección del PSOE en las futuras primarias. Rubalcaba, sin embargo, afirma que "el PSOE no está en eso", cuando es evidente que es en lo único en que está. Si no, ¿por qué se postula la candidatura de Madina? ¡Ah, no! exclama Patxi López, en el PSOE no hay nadie en una carrera electoral. No es exactamente así. Hay varios corredores -entre ellos, él mismo-, lo que no hay es carrera. Además de estos dos (Madina y López), el propio Rubalcaba, Emiliano García Page, Tomás Gómez y, en principio, aunque ha limitado mucho sus posibilidades, Carme Chacón. Y seguro que me dejo alguno.

Pero "el PSOE no está en eso", según dictamen tajante de su secretario general, a quien cabría llamar "general secretario" con tanta razón como se hizo con Álvarez Cascos. El derecho de autodeterminación no existe. La Monarquía no se toca. El PSOE no está en eso. No, no, no. Eso es liderazgo, innovación, flexibilidad y visión de futuro. Entre tanto, ya está el intelectual orgánico en forma de Conferencia política otoñal estableciendo las pautas de actuación del PSOE en el futuro. Desde luego, la renovación de la base teórica de la socialdemocracia, tanto tiempo abandonada, es una necesidad perentoria. Y ojalá iluminen los dioses las cabezas pensantes para que den con programas que merezcan apoyo.

Esa tarea no tiene por qué obstaculizar la búsqueda de un líder. Son dos procesos distintos pero igualmente urgentes. Pueden ir a la par. Mientras el PSOE se moderniza ideológicamente, se dota de una dirección y un candidato a la presidencia del gobierno para que le dé tiempo a que la gente lo conozca. Eso es lo más sensato. Postponer la elección del líder a la articulación ideológica carece de sentido. Efectivamente, es lo que los socialistas decidieron hace unas fechas a iniciativa de la actual dirección, como recuerda Patxi López. Pero hasta López estará de acuerdo en que, a veces, lo sabio es cambiar las decisiones, según dicten las circunstancias. Retrasar la elección del líder hasta después de las elecciones europeas de 2014 es literalmente perder el tiempo.

Por cierto, en dichas euroelecciones, los socialistas van a votar por un candidato único con el fin de que sea el próximo presidente de la Comisión. Suena razonable. Será cuestión de saber quién será el candidato español, el que se ofrezca como presidente de la Comisión. A lo mejor es una buena ocasión para poner en marcha la vieja norma del promoveatur ut removeatur, a favor de Rubalcaba, esto es, ascender a alguien para quitarlo del medio.

diumenge, 14 d’abril del 2013

Palinuro en el Nouvel Observateur.

Cuelgo aquí la entrevista que me ha hecho y publica hoy el Nouvel Observateur. Quedo muy agradecido a la publicación francesa por la oportunidad de exponer mis ideas sobre asuntos que me preocupan.



Raymond Cotarelo García (né à Madrid en 1943), est un professeur de Science politique et d'administration publique à la Faculté des Sciences Politiques et Sociologie de l'Université Nationale d'Education à distance, dont il a été vice doyen entre 1984 et 1988. Il est l'auteur de 145 articles dans des revues spécialisées espagnoles et étrangères et a traduit en Espagnol les oeuvres de divers auteurs classiques et contemporains, dont Jürgen Habermas.

Collaborateur habituel des médias, dans lesquels il a publié plus d'un millier d'articles journalistiques, il est actuellement membre du Conseil Éditorial du journal Public. De la même manière, il anime un blog quotidien pointé sur une analyse politique et des questions littéraires ou artistiques : http://www.cotarelo.blogspot.com/.

Ecrivain de nombreux livres dont les plus récents qui se sont fait remarquer : la Politique et la Littérature (l'oeuvre d'Ayn Rand); La fable de l'autre je; La figure du double dans la littérature; La gauche du XXIe siècle; La politique dans l'ère d'Internet; La mémoire du Franquisme; Le souhait de la vérité; L'Espagne en crise; et bien d'autres encore.

Il a accepté de répondre à mes questions.


Ahmed Laaraj : Monsieur le professeur, vous avez organisé une table ronde le 24 Mai 2012, suite à la victoire de la gauche lors des dernières élections, en ouvrant un débat autour de la question : "Après la France, la fin de l'hégémonie néolibérale?". C'est un sujet vaste car il signale la fin d'un modèle économique et d'un mécanisme auquel tout le monde jure qu'il est quasi impossible d'en sortir. Est ce une pensée de société qui vient à la fin de son souffle? Quels sont les éléments, de votre point de vue, qui vous mènent à cette interrogation? Pourquoi le choix de ce sujet?

R. Cotarelo : Au début de la crise, certains experts et personnalités de la politique, notamment M. Sarkozy, alors président de la France, disaient qu’il fallait absolument “réfonder le capitalisme”. On était alors clairement conscient que le modèle néolibéral du capitalisme –c’est à dire, la prévalence de l’économie financière sur l'économie réelle- était épuisé, sans futur. On disait être en quête d’une nouvelle alternative. Cinq ans plus tard on sait que, dans le cadre du mode capitaliste de production (mcp), cette alternative n’existe pas. Pour la trouver il faudrait rompre avec le modèle, puisque “refonder” le capitalisme ne serait pas suffisant.

Mais il ne semble pas y avoir d’autres modes de production. Depuis l’éffondrement des systèmes communistes dans les années quatre-vingt, la gauche conserve son opposition et critique le capitalisme, mais elle ne dispose pas de modèle alternatif propre. Ce n’est pas question d’accepter l’idée de Hayek selon qui les crises cycliques sont inhérentes au capitalisme et donc inévitables. Mais nous, n’étant pas des Hayeks, il nous manque une alternative. Nous ne disposons pas d’une théorie satisfaisant un mode de production autre que le capitalisme.

La raison et le sens commun nous forcent à reconstituer l’ancienne pensée socialdémocrate, c’est à dire l’acceptaction du mode capitaliste de production, le réformer et le réguler à fin d’en faire un système plus humain et plus juste. C’est ce que le PSOE (Parti Socialiste d'Espagne) a essayé de mettre en place ces deux dernières législatures en échouant à cause de la violence de la crise.

Nous avions choisi ce thème "Après la France : la fin de l'hégémonie néolibérale?" pour la table ronde, puisque le socialisme démocratique ayant triomphé en France - l’un des pays européens dont l’exemple est souvent suivit ailleurs - on pouvait se poser à nouveau la question d'un retour à un programme de gauche que, sans casser les modes capitalistes, donnait lieu à une rééddition de "l’économie sociale de marché” qui avait si bien fonctionné dans les années 50 et 60 en Europe.

Le socialisme français, était-il en situation de combattre la crise, montrer le chemin, être avant-gardiste pour l’Europe? Cette année il y aura des élections législatives en Allemagne. Si les suffrages se concrétisent par une victoire de la socialdémocratie, alors il y aura des nouvelles expectatives pour donner une réponse viable a la crise.

En 1981, le monde assistait à la victoire de la gauche en France avec l'élection de
François Mitterrand. Un an plus tard, c'était au tour de l'Espagne, avec Felipe Gonzàlez.
Nous étions en pleine apogée du néolibéralisme, ce sujet se soulevait-il à cette époque
là ?

Bien sûr! Peu avant Mitterrand en France et González en Espagne, Margaret Thatcher et Ronald Reagan l’avaient emporté en Angleterre (1979) et aux États-Unis (1980). L’attaque contre le Welfare State (WS) se déclencha alors en force, grâce à l’hégémonie conservatrice des think-tanks républicains et apparentés qu’en fournissaient la théorie. C’était un mouvement d'anciens intellectuels de la gauche passés à droite. Ils connaissaient très bien les thèses de Gramsci sur l’importance de la lutte idéologique, surtout aux temps des moyens de communication de masse.

Les années 80 assistaient à un combat idéologique pour conquérir l’âme des classes moyennes aux sociétés développées. C’était les classes qui avaient appuyé les programmes sociaux du Welfare State mais qui, asphixié par la politique fiscale des partis socialistes, rédistributive et progressive, cherchaient une nouvelle alliance avec les secteurs aisés au détriment des classes populaires. La question, jusqu’alors indécise, se trancha dix ans après à cause de l’éffondrement du communisme présenté comme la victoire définitive du mode capitaliste de production et du néolibéralisme. On commençait à faire de la propagande avec le soi-disant “dividende de la paix” juste au moment où l’on déclenchait la “première guerre du Golfe” ou première guerre du nouveau impérialisme.


À ce moment là, début des années quatre-vingt-dix, la nouvelle crise de 1992 frappe surtout l’Europe qui doit en plus faire face aux conséquences de la réunification allemande, c’est à dire, le moment où un état européen de 60 millions d’habitants avalait tout à coup un autre état de 17 millions et se préparait à en faire la digestion. C’est la crise qui marque la fin du keynesianisme, une crise appellée de stagflation tout à fait nouvelle. Impossible de l'amménager avec la politique économique de l’entre-guerre. C’est alors que la social-démocratie adopte partiellement des repères néoliberaux, avec l’espoir d’améliorer ses fortunes électorales.


(M. Thatcher et R. Reagan, représentés dans l'émission des "Guignols" britanniques)

La gauche espagnole, la gauche française et au niveau de l'Union Européenne avec le PSE
dont elles font parties ne sont-ils pas, finalement eux-même néolibéraux? Le socialisme
existe-il vraiment ?L'échec de R. Zapatero, n'est-il pas dû à des politiques néolibérales? Et
cet échec devrait-il alerter le gouvernement de F. Hollande ?

La social-démocratie prend des allures néolibérales pressée pour son besoin de gagner des élections face à des électeurs qui sont devenus de plus en plus conservateurs. A mon avis le socialisme existe comme il l’a fait toujours à nos sociétés démocratiques, sous la forme d’un “État social et démocratique de Droit”, pour invoquer le Préambule de la Constitution espagnole de 1978, c’est à dire, ce que certains auteurs (Elías Díaz) appelaient “la juridification de la voie au socialisme”. Le socialisme apparaissait ici plus comme un processus, un chemin, une voie, que comme une réalité définitive. C’est une polémique vénérable. On se souvient ici de la célèbre polémique entre Eduard Bernstein “la fin n’est rien; le mouvement, tout” et Rosa Louxembourg “le mouvement n’est rien; la fin, tout".

Prima facie, bien sûr, l’échec de Zapatero se doit à ses politiques néolibérales. Pour preuve il suffit de voir les résultats électoraux du 20 Novembre 2011 (38ème anniversaire de la mort de Franco) pour le constater. Mais je trouve encore plus intéressant de se demander si ces politiques n'étaient pas l'effet plutôt que la cause de l’échec de l’ex-président. Comment oublier que, de 2008 à 2010, Zapatero a essayé de vaincre la crise avec des politiques expansives classiques à la Keynes qui ne feront qu’aggraver la situation, jusqu’à l’experience de l’échec de cette politique qui le força à changer de braquet?

Pas besoin d’alerter le gouvernement Hollande de l’échec du socialisme espagnol. Il semble avoir déjà pris bonne note. D’un autre coté, à mon avis, le principal problème de la gauche française (comme il le fût auparavant pour la gauche espagnole et l’est toujours encore) reste sa capacitè d’être à la hauteur des espoirs éveillés par la victoire de F. Hollande sur une droite épuissée et rongée par des contradictions internes.

Faisons un peu de fiction, le système néolibérale s'effondre, quel est selon vous aujourd'hui le régime socio-économique le plus apte à le remplacer?
Au sein de Désirs d'Avenir, la social-écologie est au coeur de nos débats, pensez-vous que
cela puisse être la base d'une relance économique ?

Le mode capitaliste de production ne me semble pas ménacé. Surtout depuis l’incorporation de la République Populaire de Chine au "Mainstream" du capitalisme mondial. Ce sont les formes de le gèrer qui s’éffondrent. Si l’approche néolibéral perd sa main mise (et ce n’est pas tout à fait clair), l’alternative –s’il y en a une- sera le résultat de la corrélation de forces en présence, mais il semble raisonnable de supposer qu’on essayera de rétablir l’une ou l’autre forme d’économie sociale de marché (soziale Markwirtschaft) ou de néokeynesianisme.

L’écologie est une impérative politique. Mais il’y en a d’autres et non seulement en tant que quête de nouvelles formes d’activités industrielles, voire productives en général, qu'en tant que quête de nouvelles formes de gestion des activités déjà en place. Il faudra explorer des nouvelles lignes de production, des nouveaux gisements d’emploi (dont on parlait déjà dans le Livre Blanc de Delors en 1995), des nouvelles reformes du droit au travail, de nouvelles rélations industrielles (porquoi ne pas essayer de généraliser formes comme la Mitbestimmung allemande?), d’innovations comme l’établisement du minimum vital, etc.

Quand on est forcé à chercher des alternatives par besoin de survivance, on doit considérer toutes les possibilités, ne pas se concentrer à une seule et admettre qu’à la fin du jour, la solution peut être l’une de compromis, un mélange imparfait, impur, peut- être contradictoire, mais de nature pratique, quelque chose de réalisable. Il ne faut pas oublier le fameux apophtegme de Holderlin en Hypéron: “Ce que fait de ce monde un enfer est l’obsesion pour le changer en un ciel”.


(Photo. du journal Le Monde de Ségolène Royal, présidente de Désirs d'Avenir, pensant à une nouvelle gauche, elle déclare "La social-écologie, un autre modèle")

Je remercie M. Raymond Cotarelo Garcia, pour cette entretien. Un remerciement également à François Coll, pour sa collaboration. J'espère que cet article vous aura éclairé sur les enjeux actuels. Merci à vous lecteurs et lectrices de votre fidélité. Vous pouvez partager cette article par mail, sur vos blogs, pages Facebook ou Twitter, en copiant, collant cette URL : http://loeildelajeunesse.blogs.nouvelobs.com/archive/2013...

dimarts, 26 de març del 2013

La solución chipriota.

Todo el mundo estaba tan contento con la solución adoptada. Agotados pero sonrientes salían los ministros de la reunión del Eurogrupo. Misión cumplida. Hasta la señora Merkel se hizo fotografiar haciendo pacífico ganchillo en un centro social. Ganchillo, una de esas destrezas manuales -no tan complicada como el encaje de bolillos- que requieren concentración mental, serenidad y sosiego. Efectivamente, nada de qué preocuparse y, además, añadía la cancillera, es justo que paguen la crisis los responsables de provocarla. Más razón tiene usted que un santo, señora. Pero ¿por qué limitar este hallazgo a la feliz isla de Chipre? Digo feliz, no por su historia, llena de violencia, debido a su situación geográfica, sino porque es uno de los dos lugares que presumen de haber sido cuna de Venus, llamada Venus cipria por eso.

La tranquilidad duró un telediario. El ambiente se enrareció cuando el presidente del Eurogrupo, Jeroen Dijsselbloem, hizo saber que el acuerdo era tan bueno que podía servir de ejemplo en otras partes. Zas. Batacazo. Todas las bolsas se fueron a pérdidas y los índices a rojos. Las crónicas hablaban de que las declaraciones habían provocado el nerviosismo y la inquietud en los mercados. La pregunta inmediata es ¿por qué? ¿Por qué una buena solución desata reacciones tan negativas? Porque quizá no sea tan buena para quienes reaccionan. La primera muestra está en la supresión del paraíso fiscal chipriota. Los paraísos fiscales son un gran negocio, mueven mucho dinero, lo ocultan o lo blanquean. Todos los beneficiarios de la paradisiaca fiscalidad considerarán que la medida es mala.

Pero la alarma, el tortazo de las bolsas, la subida de la prima de riesgo no se deben solo a la cuestión del paraíso fiscal. Lo que verdaderamente espanta a las plazas financieras es que se generalice la "buena" solución chipriota. Esa es la cuestión: garantizar los depósitos hasta 100.000€ y hacer una quita del 30% en los de más de 100.000€ es una medida de izquierda, es la materialización de la propuesta de la izquierda de imponer un gravamen excepcional a las grandes fortunas. Este es el pánico de los mercados: que algo así pueda suceder en España, en Portugal o quizá en Italia. El temor a que, en efecto, paguen la crisis los responsables de provocarla, como dice Frau Merkel haciendo ganchillo y en coincidencia con las reivindicaciones de la izquierda y los movimientos sociales de que la crisis la paguen los responsables

Así pues, el miedo a las medidas de izquierda, aunque sean adoptadas por la derecha. Se añade que la intención es, además, dejar caer los bancos que quiebren. Es decir, lo recaudado por el impuesto a los ricos irá a reducir el déficit y -esta es la petición de la izquierda- a compensar a los sectores más desfavorecidos por la rapiña que han venido padeciendo a manos de los neoliberales, es decir, ni un solo euro de ese dinero a rescatar más bancos. Y, si no he leído mal, Nicosia anuncia que se iniciaran acciones penales contra los responsables de la crisis. Es decir, Chipre parece seguir la vía de Islandia en lo que quizá influya algo la común condición insular de los países. 

Si alguien duda de que la Troika, la señora Merkel, el sanedrín del neoliberalismo, puedan adoptar una medida de izquierda no tiene sino ir a Rajoy a proponérsela dado que, al fin y al cabo, es bendecida por su mentora alemana. Sería algo así: "Oiga, don Mariano, que no hace falta que siga usted machacando a la pobre gente con sus rebajas, sus recortes, sus socaliñas; que puede usted dejar en paz las pensiones; que puede usted imponer una quita del 30% a las cuentas de más de 100.000 euros, Con ello pagará usted asimismo un pico, dando así un inmarcesible ejemplo de probidad y civismo". 

No suena ¿verdad? Y menos del lado de uno que se hacía subir el 27% el sueldo del partido (tampoco muy legal en sí mismo, cuando se cobra también como diputado) mientras predicaba austeridad a los demás y los animaba a aceptar bajadas de sueldos y/o aumento de jornadas laborales. Aquel famoso hay que trabajar más y ganar menos del modelo de empresarios, Díaz Ferrán, hoy en el trullo por presunto mangante.

No, no suena y menos del lado de un presidente bajo sospecha de haber recibido dineros irregulares vía sobre.  Pero es la solución que se considera aceptable para otros lugares, entre ellos España. Bien es cierto que el Eurogrupo comenzó una confusa ronda de desmentidos al ver la muy negativa reacción de las bolsas, pero la evidencia canta: hasta la derecha tiene que recurrir a medidas de izquierda. Porque funcionan y causan menos destrozo, menos desigualdad, menos sufrimiento.

dimarts, 19 de març del 2013

La reacción se hace revolucionaria.

El episodio del corralito chipriota bien podría pasar a los anales de la ciencia política como caso sorprendente que contradice el saber convencional sobre gestión de crisis; o por lo menos de la comunicación política, que es el nombre que adopta aquella cuando decide tomar partido en los conflictos. También la Diplomacia tiene que estar santiguándose ante lo peregrino de los hechos. Veamos su secuencia:

I.- Se anuncia el corralito chipriota como un acuerdo in extremis entre la Troika y el gobierno de Chipre.

II.- Anastasiadis comparece en el parlamento y, como héroe de tragedia, anuncia que era el corralito o la quiebra total. Solución TINA (There Is No Alternative/No hay alternativa), cara a la derecha desde los tiempos de Thatcher, quien la acuñó.

IV.- Frau Merkel asegura que la decisión de gravar todos los depósitos fue absolutamente chipriota.

V.- El Eurogrupo, que forma parte de la Troika junto con el BCE y el FMI, pide expresamente, casi ordena, a Nicosia que garantice los depósitos inferiores a 100.000€ y grave los superiores en las proporciones que estime pertinentes, siempre que se consigan los 5.800 millones de euros para pagar el rescate. No sé qué hará Nicosia, pues, como voraz lector de Salgari en mi infancia, siempre me ha fascinado más el esplendor y la tragedia de Famagusta, teniendo a la ahora capital como un lugar de poca monta.

Conclusiones

1ª.- Quizá no se sepa nunca qué sucedió en este fin de semana delirante, desde que se decidió atracar a la ciudadanía en viernes, en aplicación del modelo argentino, hasta el giro de 180º del lunes. Si se trató de una imposición europea (¡hay que ver cómo cargaron las plumas contra los alemanes!) o si -y me inclino por ello- fue una propuesta de parte chipriota. La derecha -recientemente triunfante en unas elecciones en que ha derrotado a los comunistas- decide salir de la crisis a su modo, al modo griego, portugués, español, haciéndosela pagar a las rentas más bajas.

2ª.- La reacción social inmediata, la lluvia de críticas, obliga a los responsables a dar marcha atrás ante dos peligros inminentes: a) un pánico bancario en otros países del Sur; b) una insurrección popular. Los alemanes se desmarcan, al gobierno de Anastasiadis le sale la vena fenicia y empieza a regatear: rebaja el tipo de gravamen de los depósitos inferiores a 100.000€, promete devolver el 50% de lo ahora confiscado en dos años si los expoliados son buenos chicos. El Eurogrupo zanja la cuestión: la mordida será en los depósitos superiores a 100.000€. Adiós al proyecto conservador de salida de la crisis perjudicando a los más y beneficiando a los menos, como sucede en España.

3ª.- Sigue siendo una confiscación. Desde el punto de vista del constitucionalismo contemporáneo, una medida contraria al Estado de derecho pues atenta de lleno contra el principio de seguridad jurídica y, dentro de este, el de la intangibilidad de la propiedad privada. Pero una medida anticonstitucional que empezó siendo reaccionaria y ha resultado revolucionaria. Pues, ¿en qué se diferencia un corralito de los depósitos superiores a 100.000€ de un impuesto excepcional sobre las grandes fortunas como insistentemente propone la izquierda? Si hay alguna diferencia es a favor del corralito por más eficaz a la hora de prevenir fuga de capitales.

4ª.- O sea, la solución neoliberal a la crisis chipriota, avalada por la Europa de los mercados, coincide con el programa de la izquierda. Y hasta de una izquierda radical. Desde luego, la diferencia aparecerá de inmediato. La derecha recurre a este medio revolucionario para salvar la banca. La izquierda para salvar a la gente y, es de suponer, a los pequeños impositores en el caso de que los bancos quiebren. Pues la solución para la izquierda, al menos la radical, es dejar caer los bancos en quiebra.

5ª.- Curioso que la solución de la izquierda radical coincida con el postulado esencial del neoliberalismo (que, luego, este no aplica) de abandonar a su suerte las empresas y bancos en un mercado libre no intervenido. Curioso, en verdad, y digno de atención porque plantea problemas interesantes. ¿Cómo comunicar que uno es un neoliberal escrupuloso pero apoya una medida confiscatoria de los más pudientes? ¿Cómo explicar que uno es un socialista de verdad pero aboga por el funcionamiento del libre mercado?

6ª.- Ambas partes del conflicto tienen un punto de razón. La dificultad se hace patente cuando las dos creen que ese punto es todo el plano y excluyen cualquier posibilidad de transacción. A favor del neoliberalismo habla el sentido común de enfrenar el déficit, pero no al coste que sea. A favor de la izquierda la obvia conclusión de que de las crisis solo se sale con políticas que fomenten el crecimiento, pero no únicamente a base de estas. La realidad -esa que, según Rajoy, le obliga a incumplir todas sus promesas- fuerza soluciones híbridas, mestizas. Hay que cohonestar reducción del déficit con políticas de crecimiento. ¿Cómo? Ahí, amigos, ahí está el meollo de la cuestión.

7ª.- Mientras lo averiguamos, podemos ponernos de acuerdo en quién haya de sufragar esas políticas. A estas alturas está ya claro que cargar el peso de la crisis sobre los desfavorecidos en la esperanza de que los favorecidos, siéndolo aun más, colaborarían por su iniciativa a salir de la crisis, no conduce a nada. La codicia de los ricos no resuelve sino que agrava la crisis. La cuestión, por tanto, consiste en hacer lo contrario: que paguen por fuerza los ricos lo que no quieren pagar de grado y emplear los fondos en mejorar la capacidad adquisitiva de los asalariados, los parados, los jubilados, etc. Lo que obviamente separa la continuidad y la salida de la crisis es una medida de izquierda.

8ª.- La Unión Europea parece haberlo entendido así. Queda por saber si también lo entenderá Rajoy o irá, como el doctrino Anastasiadis, a ofrecer a la Troika los ahorros de los españoles.

dimarts, 11 de desembre del 2012

Berlin, Pariserplatz.

¿Qué se siente cuando, siendo presidente de una Gran Nación te ponen en segunda fila, quizá por humillante orden alfabético y te llevan de claque? Imagino que una gran frustración. Estos pícaros tiempos de universal cotilleo no permiten construirse la imagen. A ver cómo va el hombre a decir, al volver a España, que quien sostenía la mano de la invencible Merkel era él.
Aunque no está claro si Hollande sostiene caballerosamente la mano de la dama o se aferra a ella como el náufrago a la tabla. El caso es que ahí estamos, como hace sesenta y tantos años, observando las zalamerías de los dos viejos contrincantes. El Mercado Común, la llamada Europa de los Seis -Benelux, Alemania, Francia e Italia-, más o menos el Imperio carolingio, se creó para acabar con la guerra permanente en el corazón de Europa. Empezaron poniendo en común el carbón y el acero, dos elementos estratégicos en las guerras de entonces, que hoy han perdido gran parte de su importancia. Lo esencial era que Alemania y Francia no volvieran a meter a Europa en otra contienda, que se amigaran. Y se han amigado, puede que hasta demasiado. Al comienzo, mientras Alemania dividida fue lo que se llamaba un gigante económico y un enano político, la relación fue apacible. Pero, a partir de la reunificación, el peso político de Alemania ha aumentado hasta ponerse a la par con el económico, avasallando a Francia. Sobra decir a la periferia meridional.
Que se trate del Nobel de la Paz es irrelevante. Este premio está tan devaluado que más vale que no te lo den. Y, si te lo dan, no lo propales por ahí. Aparte del eje franco-alemán posando para el aplauso, han recogido el premio Van Rompuy, Durao Barroso y Martin Schulz (Consejo, Comisión y Parlamento). Tres honrados y grises eurócratas, el segundo de los cuales actuó de anfitrión en las Azores cuando el trío belicoso (Bush, Blair y Aznar) desencadenó la ilegal y sangrienta invasión del Irak. Algo sorprendente, como el hecho de que el premio se haya otorgado en Oslo y que el jurado noruego destaque la contribución de la UE a lo largo de seis décadas en los "avances de la paz, la reconciliación, la democracia y los derechos humanos en Europa, razón por la cual Noruega no es miembro de la UE. 
Esa carolingia celebración coincide con nuevas turbulencias en los mercados que han reaccionado como una jaula de grillos al conocer la noticia del retorno del Cavaliere, sí el del Bunga-bunga. Y, como siempre que se acatarra alguien al sur del Europa, España estornuda. Ya está la prima de riesgo dando disgustos a Rajoy quien, después del editorial de El País, se ve obligado a pedir el rescate de modo análogo a cómo después de pedírselo Cebrián, el del millón de euros al mes, en un  artículo de julio de 2011, Zapatero adelantó las elecciones. 
Cunde la desazón en La Moncloa. De Guindos se cae de su apellido y empieza a calcular las consecuencias de pedir el rescate. Nadie se explica qué ha pasado. Se hicieron todos los deberes, incluso por exceso; se aceptaron todas las condiciones; se tragaron todos los reveses, desplantes y humillaciones. Y estamos como al principio. Mucho peor, por más endeudados. Acaban de meterse solitos en la trampa griega. Y no será porque no se les advirtiera. 
Así que, según se dice, Rajoy está pensando en dimitir. No parece propio del personaje, pero cosas más raras se han visto. Al fin y al cabo, el propio Rajoy admitirá que si presenta su dimisión al Rey  no hará sino dar forma en derecho a lo que es un hecho: es un presidente dimitido casi desde el origen. De los ministros, hablamos otro día.

dijous, 6 de setembre del 2012

El oro del Rin.

Tanto se ha escondido Rajoy en su madriguera que baja la nibelunga a sacarlo de ella. Este es el momento de la verdad para el español que, según manifiesta, espera que el rescate que nos espera sea "suave" y no haya condiciones leoninas. Igualmente confía en alguna vaga promesa de Draghi, el gobernador del BCE de que saldrá a la lonja a comprar deuda. Y esas son todas sus armas frente a la Geldmacht. O sea, ninguna. Es el vencido que pide condiciones, fiado en la merced del vencedor.
El que decía al principio de su mandato que andaba presionando por Europa está ahora desasistido, casi tan desahuciado como él tiene al país y sin poder respirar bajo la losa de la prima de riesgo. Vae victis. Condiciones las habrá y supondrán más retrocesos y sacrificios para los españoles, el género que Rajoy tiene que vender en el interior del país. Y en un momento de elecciones autonómicas, que son las que más le importan porque sigue viendo el mundo con los ojos de presidente de la Diputación de Pontevedra.
Después de tantos cabildeos, cumbres y consejos, de tantos ditirambos a la unión europea, de tanta proclama europeísta y de amor por el euro, de lo que se trata es de ver quién pone el dinero del rescate español y el dinero en Europa lo ponen los alemanes que controlan el Banco Central Europeo. Así que, con la bendición del Banco Federal alemán, aquí están nuestros amigos alemanes a hacer negocios. No me extrañaría nada que a cambio del oro del Rin nos pidieran una prenda. Por ejemplo, Mallorca. Prácticamente ya es suya.
Pero Rajoy no está para estas pequeñeces sino para los asuntos trascendentales, como las elecciones gallegas o la suerte de Uribetxberria. En verdad, este último episodio no se paga con todo el oro del Rin, pero dudo de que una alemana lo entienda. Ni el resto de los europeos. Al margen de los factores humanos, de si la enfermedad y la muerte, lo llamativo del caso es la intransigencia de la derecha. Es tanta que amenaza con provocar una crisis en el PP. Justo lo que le faltaba al gobierno.
(La imagen es una foto de Aleph, bajo licencia Creative Commons).

dimecres, 5 de setembre del 2012

La visita de la dama y los tiempos muertos.

Mañana viene Merkel a pasar revista a la tropa de la Marca Hispánica. El santo se viste hablando de no sé qué comisión conjunta hispano-germana a la que habitualmente acuden ministros y burócratas. Lo decisivo es la visita de la Canciller, que corona el desfile previo de sus dos alabarderos, Van Rompuy y Hollande, y que viene a impartir órdenes y tomar la decisión definitiva o a decir que va a tomarla, en un problema que se arrastra desde el año pasado por estas fechas.
El margen de maniobra de Rajoy es inexistente y por eso el hombre repite que a su vez adoptará una decisión el día en que se le comuniquen las condiciones que se aparejan con las distintas alternativas. La sola mención de la palabra enfurece a los teutones para quienes solo hay dos opciones: el rescate o la quiebra, tercero excluido. O sea, Rajoy excluido.
De hecho, ya se excluye él solo. Como buen político parroquiano, se pierde en Europa, cuyas lenguas ignora, y se centra más en los asuntos internos, sobre todo, los del terruño. Un gobernante enfrentado a la peor crisis económica da la historia del país no tiene nada mejor que hacer los fines de semana que pasear por Galicia animando al voto para ganar allí las elecciones. No es exactamente lo mismo que cuando Felipe IV se pasaba el día de caza mientras ardía el Imperio pero se da un aire.
Europa es cada vez más un hinterland, un territorio, un "patio trasero" alemán. Esta vez no por las armas, en donde los alemanes han tropezado dos veces, sino por el dinero. En Europa se hace lo que Alemania dice. Y cuando Alemania calla, los demás pueden decir misa porque están en tiempo muerto, algo que los propios que lo viven, cuando son lo bastante inteligentes para darse cuenta, llevan con callada resignación.
Hollande y Monti estaban de cháchara de tiempo muerto en Roma y hablaban sobre la necesidad de que el euro siga su marcha triunfal y que la idea de Europa se expanda por el universo, como el Challenger. De pronto, uno de ellos mencionó que convenía dar un toque al Banco Central Europeo para que compre deuda de los países atribulados y Hollande dijo que de eso convenía no hablar. Tiempo muerto. De eso, quien habla es Frau Merkel. Los demás escuchan y obedecen. Hasta Rajoy a quien a lo mejor pilla el mensaje de Berlín en un mitin en Redondela.
Y no es de ahora, aunque ahora se haga más visible. Esta práctica de los tiempos muertos viene del comienzo de la crisis. Dice Hollande que en el Consejo Europeo de octubre se propondrá una fórmular para solucionar el problema de Grecia y España. Ya solo que los dos países aparezcan juntos hace temer lo pero. Pero, además, ¿acaso no se trata del enésimo aplazamiento? Ahora es a octubre. Desde agosto de 2011 son ya incontables los Consejos, Cumbres, reuniones, conferencias, que se han ido produciendo según se iba aplazando una y otra vez la decisión sobre España que hoy sigue siendo materia de especulación tan confusa como siempre en los tiempos muertos.
(La imagen es una foto de Abode of Chaos, bajo licencia Creative Commons).

dijous, 2 d’agost del 2012

Hablando claro.

Acta resumida de la rueda de prensa de Mariano Monti y Mario Rajoy en La Moncloa.

Rajoy (lee): Buenas tardes, estoy muy contento de la visita de Monti, que ha venido desde Italia, un país europeo lleno de italianos, a conocer nuestra realidad y tomarse un vino. Italia y España coinciden en que son dos penínsulas del sur de Europa y si Italia está llena de italianos, España lo está de españoles. Coinciden igualmente en su firme propósito de aunar esfuerzos para salvar el euro, haciendo lo que puedan para garantizar la estabilidad de la eurozona y fortalecer la posición de Alemania, Austria y Finlandia, que tanto lo necesitan. Monti tiene la firme voluntad de ayudar a España y España, faltaría más, a Italia...(así, diez minutos).
Monti (lee): Buon pomeriggio (como Rajoy se encasqueta el audífono, pues tampoco entiende el italiano, traducimos al español). Estoy contento de encontrarme en España, el país del sol, los toros, las bellas mujeres, los bandidos y Pablo Picasso. Il signore Rajoy y yo estamos de acuerdo en adoptar firmes, valientes, decisivas medidas para acabar con esta fea crisis llegada del extranjero como el ladrón en la noche. Después de las declaraciones de Draghi ambos hemos llegado a la conclusión de esperar a ver qué más dicen los que mandan y cumplir a rajatabla (así seis minutos).
Periodista 1º: ¿Son las declaraciones de Draghi un paso atrás respecto a las de hace dos días, prometiendo que el BCE haría todo lo posible por estabilizar la situación?
Rajoy: ¿De dónde saca eso? Las declaraciones de Draghi son un importante paso adelante en la buena dirección para España que es salvar el Euro.
Periodista 2º: Pero la prima de riesgo se ha disparado, la bolsa baja, el ibex también y todos afirman que el BCE se desdice y no hará nada.
Rajoy: El señor Draghi ha dicho lo que tenía que decir, yo también, y aquí no hay más que decir. Las palabras de Draghi son muy positivas y la prima de riesgo es injusta y merece la cárcel, en lo que estamos de acuerdo Monti y yo.
Periodista 3º Hablando de Monti: no para. ¿Y usted, señor Rajoy? ¿Tiene previstas actividades a corto y medio plazo para atender a esta emergencia?
Rajoy: Usted me pregunta por lo que voy a hacer, ignorando lo que ya he hecho. Pues bien, pienso seguir haciendo lo mismo, esto es, poniendo todo mi empeño en resolver esta situación que nosotros no hemos creado sino que la hemos recibido en herencia zapateril.
Periodista 4º: Para que el BCE facilite el..., el..., bueno, el "eso", es necesario que antes el gobierno pida el..., el..., el eso. ¿Va el gobierno a hacerlo?
Rajoy: El gobierno ha hecho los deberes y yo estoy muy contento. El gobierno de Monti ha hecho sus deberes y yo estoy muy contento. En Bruselas todos hicimos los deberes y yo estoy muy contento. Y no tengo más que decir.
Periodista 5º: Signore Monti, si finalmente su gobierno tiene que pedir el rescate ¿piensa usted dimitir?
Monti: Hay que dar tiempo al tiempo. El gobierno italiano sabe lo que tiene que hacer y no sabe si pedirá la ayuda financiera porque no está claro que haya que pedirla y, desde luego, si el gobierno piensa que debe pedir esa ayuda, yo tendré que tener unas palabras con el signore Napolitano, y luego veremos qué hacemos. Supongo que lo mismo pasa con mi querido colega, Rajoy.
Rajoy (a Monti y ya con el micrófono cerrado): ¿Dimitir yo? Pero tú, ¿de qué vas? Ocho años mintiendo como Juliano el Apóstata para llegar al gobierno y ahora, ¿voy a dimitir? ¡Venga ya, macaroni!

dijous, 26 de juliol del 2012

La hora de la revolución.

El capitalismo es un desastre. No solamente no puede evitar las crisis periódicas sino que no sabe cómo salir de ellas. La última crisis va ya por su quinto año sin perspectiva de mejora. Al contrario. Se ha abordado con una panoplia de políticas neoliberales que solo han conseguido empobrecer a la gente y hundir más los países en la crisis, como ya habían advertido muchos críticos. Lo importante era imponer la doctrina.
Resulta así que, después de abundantes políticas de reducción del gasto, austeridad, aumento de la fiscalidad y otras medidas tan duras como ortodoxas, en Francia sigue subiendo el paro, el infiel de Moody's rebaja la calificación de la deuda alemana y la pone en lo que se llama perspectiva negativa, algo de todas formas menos crudo que el solemne batacazo de Inglaterra. Creían los ingleses estar a salvo de la enfermedad continental y se desayunan con la noticia de que están hasta el corvejón en una depresión y que el crecimiento negativo trimestral del PIB ha sido de 0,7%, en lugar del modesto 0,2% que anticipaban los linces de la City. Por supuesto, Grecia, Portugal e Irlanda no levantan cabeza.
Cualquiera diría que las políticas de austeridad neoliberales no funcionan. El problema es que no parece haber otras. La socialdemocracia, desde luego, no aporta ninguna salvo la mayor sensibilidad hacia las cuestiones sociales de las políticas neoliberales compartidas. La izquierda algo más radical sí propone medidas concretas alternativas a las que se están tomando. Son medidas parciales, fragmentarias, ya que no se postula un cambio completo del modo de producción, y que afectan sobre todo a cuestiones fiscales, los impuestos a las altas rentas, las empresas, el impuesto de sucesiones, el impuesto sobre el patrimonio, el combate al fraude fiscal, el afloramiento de la economía sumergida, etc.
Con todo, la dificultad de esta visión de reformismo radical es su viabilidad. Su aplicación consecuente sin duda provocará una huida general de capitales de España. La teoría presupone un concepto de soberanía anterior al Tratado de Maastricht de donde salió la moneda común. Hoy, con esa moneda única, la soberanía está muy mermada. Al Estado le molesta y debilita mucho la libertad de circulación de capitales, pero no le queda otro remedio que aceptarla porque forma parte indisociable de la idea del mercado único. Y, mientras esto sea así el capital tiene un arma poderosísima frente al estado: la amenaza de expatriación. No, no hay doctrinas alternativas completas apuestas al neoliberalismo sino reformas del capitalismo más o menos radicales.
Y, sin embargo, rara vez ha estado tan claro en la historia el surgimiento de una conciencia revolucionaria, de un deseo muy extendido de reiniciar el sistema, como reza el lema del 15-M o en las distintas propuestas de abrir un proceso constituyente a través de las asambleas. Pero la huida de capitales de España pone sordina a las alegrías de los eventos mencionados para ir a fundirse con esos 17 billones de euros en paraísos fiscales que son la cifra del escándalo, el baremo de la injusticia, que es consustancial al sistema.
La Unión Europea ha estado muda en todo el proceso. Pareciera haber quedado reducida al Banco Central Europeo y a las agencias financieras que el Consejo dice que va a crear para complicar aun más la situación. Quizá sea llegada la hora en que el Parlamento Europeo convoque una suerte de Estados Generales de Europa para tratar de hacer realidad esa unión política que reclaman los alemanes. A lo mejor así puede dar comienzo una revolución europea..

dimecres, 25 de juliol del 2012

Está todo calculado.

El país vive en un estado de shock permanente, del de la acreditada teoría de Naomi Klein. A la angustia de la situación de estar a la espera de un duro castigo, se añade la complementaria de haber sido testigos de lo que sucedió con el vecino griego. La virtual certidumbre de que aquí pasará algo parecido en este mes de agosto. Es cruel tener un pueblo entero viviendo en zozobra, sin saber si el mes próximo dispondrá de sus previstos ingresos o sufrirá una nueva merma de cuantía imprevisible. Y no parece que el gobierno esté haciendo nada por evitarlo, supuesto que quiera. Al contrario, sigue empeñado en un discurso negacionista -no hay rescate, no hay riesgo, no hay condiciones, no hay intervención- parecido al negacionismo de Zapatero al comienzo: no hay crisis. Un discurso absurdo que choca con la convicción generalizada en Europa de que la cuestión no es si habrá rescate o no sino cuándo se hará oficial pues ya es un hecho. En consecuencia, el prestigio del gobierno español en Europa está bajo mínimos.
Lo fácil es culpar de la situación a la fabulosa incompetencia de los gobernantes y es lo que hacen muchos analistas, comentaristas y asombrados actores políticos europeos. Efectivamente, el gobierno derrocha incompetencia en medida insólita. Ofrece la imagen de un grupo de gentes que no saben lo que quieren y son incapaces de comunicárselo unos a otros, mucho más a la opinión pública.
Pero eso es demasiado fácil. Dando la impresión de no saber lo que dicen ni hacen la acción de los gobernantes del PP en el fondo está muy pensada, pero pensada para el coleto y los intereses de cada uno de ellos, no los del país ni los del mismo gobierno.
Rajoy, en su obsesión por sustituir al Rey y ponerse así galanamente au-dessus de la mêlée, ha creado un gabinete de seguridad nacional en La Moncloa para ayudarlo en las situaciones de emergencia internacionales y nacionales en las que suele desaparecer. La idea puede antojarse absurda pero no lo es. Con un gabinete así podrá mandar a alguien en su nombre a visitar las zonas de catástrofe (por ejemplo, Girona, en donde no ha puesto el pie, como tampoco lo hizo en Valencia) sin que le acusen de inhibirse y de insensibilidad. De esta forma el gran hombre se identifica con el monarca al que, si se mira bien la foto, ya está desplazando del centro de la imagen.
Con sus sofismas sobre los derechos de los discapacitados en proceso de nacer y su ataque a la ley del aborto que hace cinco meses le parecía bien, Gallardón parece irse por los cerros de Úbeda del renacimiento del nacionalcatolicismo y perder el mundo de vista. Es posible, pero lo que el exalcalde no pierde de vista es su propia carrera política y esta causa tan malvada como reaccionaria trata de ganarse a los sectores más ultras del partido para su posible candidatura a la presidencioa del gobierno cuando Rajoy termine de dársela.
El ministro de Hacienda, De Guindos, enlaza un vuelo con otro, peregrino de las haciendas y cancillerías europeas, en procura de alguna declaración que fuerce su relato de los hechos y augure una pronta aplicación de los famosos -y etéreos- compromisos de Bruselas. Ayer estuvo importunando a Schäuble en Alemania, pero solo consiguió una repetición de las ambigüedades de rigor acerca de cada cosa a su tiempo.  Y del Banco Central Auropeo, que es de lo que se trata, al parecer, ni se habló. No importa; lo que quiere De Guindos es escenificar su incansable actividad para salvar a España mientras el presidente del gobierno inaugura pantanos.
Lo mismo pretende hacer el ministro de Exteriores, García Margallo, cuyo activismo lo lleva a inventarse comunicados conjuntos con importantes socios europeos.
Desde fuera del gobierno, pero cerniéndose siempre sobre él, como gobierno en la sombra del propio partido, reaparece Esperanza Aguirre con  ese tono zarzuelero y muy de corrala madrileña que los analistas llaman "populismo". Carga ahora contra las mamandurrias con lo cual se postula como la alternativa a Rajoy en la dirección del partido, como aquella a quien no temblará el pulso para hacer los recortes a los que Rajoy no se atreve. Al propio tiempo, hablar de mamandurrias ajenas hace olvidar las propias, o eso piensa Aguirre cuya concepción patrimonial del poder político es evidente. No está claro, sin embargo, que vaya a salir limpia del proceloso asunto de Bankia.
Lo tienen todo calculado para sus intereses personales pero no saben nada de cuanto sucede fuera. Y de fuera vendrá quien pobre te hará.
(La imagen es una foto de La Moncloa en el dominio público).

dimarts, 10 de juliol del 2012

En Flandes se ha puesto el sol.

Todas las noticias de la guerra de Flandes son desastrosas. Cuando las tropas protestantes no toman una de nuestras ciudades, proceden a demoler un baluarte u hostigan nuestras líneas de comercio o nos dejan un Tercio perniquebrado. Día a día la resignada población se desayuna con noticias más amenazadoras. ¿Cómo que no habrá condiciones al préstamo, según sigue diciendo, impertérrito, Rajoy? Claro que las habrá. No han sido aún y ya se han endurecido.
Para hacer frente a tanta desgracia, el Reino acude a crecientes exacciones de los más débiles, los más desamparados, los jubilados, los parados, los que van a serlo, los funcionarios, a los que se alarga su jornada laboral, los inmigrantes que ya son casi una comunidad invisible, los dependientes. Todo antes que tocar las grandes fortunas, las grandes empresas o modificar su régimen fiscal. De forma que, al igual que en tiempos del ancien régime, aquí el único que paga impuestos es el estado llano ya que el clero está exento (y, además, financiado) mientras que la nobleza se escaquea legal o ilegalmente en la seguridad de que, si lo hace ilegalmente, se la amnistía .
 Por último, aparece el temido IVA, ese que jamás se subiría porque hacerlo era un sablazo a los ciudadanos. Y uno se queda pensando cuánto puede resistir una población a la que se merman los exiguos ingresos, se obliga a nuevos gastos y se fríe a impuestos. Y todo esto con un gobierno que dice una cosa pero hace otra; la que le mandan.
(La imagen es una foto de (no consta), bajo licencia GNU Free Documentation).

divendres, 6 de juliol del 2012

Europa opina: torpe, incompetente, pésimo,


En la Unión Europea se cuentan chistes sobre Rajoy. Por ejemplo, este: "¿Sabes por qué Rajoy nada en el fondo de la piscina? Porque en el fondo no es tan tonto." Es la fama que ha cosechado en siete meses de mandato. Y no es cosa anecdótica o circunstancial, no. En el ánimo de los demás manadatarios europeos está la idea de que Rajoy es un perfecto inútil y bastante corto de mollera. Justo la misma que hay por aquí entre círculos bien informados. Hace unos días, en una intervención parlamentaria memorable, el eurodiputado euroescéptico británico Nigel Farage llamaba a Rajoy el lider más incompetente de toda Europa y ahora es la agencia Reuters la que afirma que, a juicio de los dirigentes europeos que asistieron a la última cumbre de Bruselas, Rajoy es un dirigente torpe, pésimo. Debe de tratarse de una típica manifestación del Understatement británico porque se queda bastante corto. No es que sea "torpe" o "pésimo" es que es algo peor que los españoles conocemos bien: el típico tonto que se pasa de listo. En otros términos, si los europeos tienen ya bastante calado al hombre no tardarán en darse cuenta de que su mayor ineptitud consiste en no darse cuenta ni por el forro de que a los europeos no puede engañarlos como a los españoles. La desgraciada diferencia es que ellos no tienen que sufrirlo ni escucharle sus farfulleos y nosotros, sí.
(La imagen es una foto de La Moncloa en el dominio público).

dimecres, 4 de juliol del 2012

El maquinista de La General.

A pesar de haber insistido hasta la saciedad en que es una persona previsible, el presidente del gobierno es de una imprevisibilidad sorprendente. No habla cuando se supone debe hacerlo y lo hace cuando lo prudente fuera estar callado; va a dónde no se le espera y se hace esperar en donde se le espera; niega cuanto afirma y afirma cuanto niega con una tranquilidad tan desconcertante que ni los mejores analistas consiguen averiguar el sentido de su acción; probablemente ni él.
El gobierno está obsesionado con la política de comunicación. Tiene ya preparada la artillería audiovisual que viene a incorporarse a la fiel infantería de la prensa no para informar sobre la realidad sino para interpretarla en el único sentido posible, esto es, el triunfo incuestionable de las políticas del gobierno en el interior y en el exterior. El exterior, de todas formas, está crudo porque fuerza es competir con medios independientes que se empeñan en llamar rescate al rescate en lugar de alguno de esos eufemismos tan del agrado del gobierno, como línea de crédito o préstamo en condiciones muy ventajosas.
La figura de Rajoy en la cumbre de Bruselas era borrosa, más como la de un antihéroe. Presenció el impecable triunfo de la selección española mientras el país era consciente de que en Bruselas se repartían sus pertenencias. Y Rajoy, en el fútbol. Desde luego, un antihéroe. Porque le guste o no le guste a quien habla siempre de la gran nación, España está de hecho intervenida pues su destino se decide en otro sitio, no en Madrid. Pertenece al grupo de los países rescatados, en crisis. Es difícil cohonestar el discurso de la gran nación con el hecho de que este pelotón de rescatados esté provocando una verdadera sublevación de los países ricos de la UE en contra de la ella misma. Y el colofón, como siempre, lo pone Inglaterra en donde se plantea restringir la entrada a naturales de los países en crisis. Originariamente el Mercado Común se había creado para alcanzar la libre circulación de bienes y personas en Europa. Pero ya se ve que no es así. Europa pasa por muy malos momentos.
La estatura europea de Rajoy aparece muy disminuida, casi podría hablarse de una altura negativa, en imitación de De Guindos. Y a eso conviene poner coto de inmediato, piensan los asesores de comunicación, contraponiéndole una imagen de una talla crecida, grandiosa, de estadista con visión de futuro. En España eso quiere decir normalmente acordarnos de la misión imperial, la hazaña transatlántica para compensar por el mal tratro que habitualmente padecemos de Europa en donde nos resulta tan difícil encajar. La Hispanidad, en una palabra, y sus viejas monsergas. Siempre que hay un desencuentro entre España y Europa, el fascio español vuelve a ponerse en marcha por rutas imperiales" aunque sea a pie y con las suelas rotas.
Y efectivamente, aquí tienen ustedes a Rajoy con unas declaraciones grandiosas acerca de cómo a Portugal, Iberoamérica y España nos une el futuro. Por supuesto, también nos une el pasado y el presente pero lo esencial es el futuro, según el orador ejerciendo de estadista. Y ¿con qué motivo sale de pronto el imprevisible Rajoy diciendo estas retóricas simplezas? Pues, según reza la explicación de La Moncloa, orgullosamente expuesta en su página web, con motivo de la celebración de la XXII Cumbre Iberoamericana que se celebrará los días 16 y 17 de noviembre en Cádiz. Tal cual, con motivo de la celebración de un hecho que se celebrará dentro de cinco meses. No había nada más importante ni actual en la agenda y no iban a sacar al presidente hablando del fuego en Valencia, sobre el que da la impresión de no haber dicho nada todavía. Es Rajoy en estado puro, pronunciándose engoladamente sobre una nadería para la que faltan cinco meses, con la actitud de estar haciendo historia. Así intentan los dichos asesores de comunicación de vender la imagen de un Rajoy que cuenta en el mundo, no el cero a la izquierda a quien todos ningunean en Europa y que va luego por ahí farfullando cantos de victoria.
Por lo demás y a la vista del futuro que prepara para los españoles, de ser latinoamericano o portugués, no me haría nada feliz saber que el mío está ligado al de los infelices españoles, gobernadoscomo Dios manda.

En cambio expedientan a Juan Morano por desobediente en el asunto del carbón. Conozco a Morano hace mucho tiempo y me parece un hombre honrado, condición no muy extendida, y un poco terco. Aunque imagino que la terquedad es una virtud política. El caso Morano pone de relieve el problema de los lìmites de la acción individual en el seno de un partido. Muy estrictos en el caso del PP, mucho más que en el PSOE o la izquierda en sentido amplio. La derecha no tolera desviaciones de la Línea General.Los diputados y senadores representan al pueblo español pero no se supone que actúes según su conciencia, sino según las directrices de su partido que es quien paga sus nóminas. Desde este punto de vista, Morano es un traidor. Justo por actuar de acuerdo con su  conciencia.

dissabte, 30 de juny del 2012

Supermario vence.

Traduzco: Tiene la cresta y los pendientes de Balotelli (el delantero de la selección nacional italiana) y el abrigo loden y la cara de Monti; el "morphing" que junta en una única criatura el delantero azul y el primer ministro italiano lleva la firma del usuario "emmanueledc" y en este momento tan divertida imagen recorre las redes sociales. Hasta ha llegado a España. Al menos, hela en Palinuro.
El mensaje del ingenioso photoshop es claro: ayer, Mario Monti salvó el euro, Europa, Italia y, de paso, España (de la que llevaba dos semanas hablando pestes) con la supuesta grandeza del civis romanus sum, capaz de dimitir. Hoy, Mario Balotelli deberá coronar la hazaña consiguiendo la Eurocopa para Italia... Pero ahí, en el tramo final, la toma de la última cota, la octava colina de Roma, le espera la temible Roja. El. duelo final por la corona europea será entre el andrajoso hidalgo y el furbo arlecchino. Monti tuvo la grandeza de amenazar con dimitir ante una jefa germánica cuyas hordas bárbaras acababan de morder el polvo frente al imbatible calzio imperial. Ahora le corresponde aniquilar a los rojos celtíberos. Pero estos, al grito de no hay dos sin tres, llegan como un huracán y pueden alzarse con su tercera victoria.
Más complicado lo tiene Rajoy a la hora de convencer a sus compatriotas de que ha sido él quien ha torcido el brazo de la canciller de hierro. Sin duda, los fulminantes ceses y nombramientos en la TV se orientan a constituir ya el grupo de aedas que entonará la epopeya de cómo el caudillo ibérico restauró la Monarchia Hispanica. Pero, de momento, la cosa está complicada. La portada de La Razón, dedicada al humanismo, cede por la banda de la vanagloria personal. Es comprensible: resulta difícil ensalzar la escurridiza actuación de Rajoy. Por lo demás, muy razonable porque ¿qué hubiera pasado si él también hubiera amenazado con dimitir? Que a lo mejor alguien se aprovechaba de la ocasión de deshacerse del "lider más incompetente de toda Europa", al decir de un eurodiputado británico y euroescéptico. Y, sin embargo, es lo más sensato que puede hacerse, como se ve por ekl hecho de que el hombre no puede resistir su patológica tendencia a la mentira y ya está diciendo que el préstamo a España no tiene condiciones cuando todo el mundo sabe que las tiene.
En fin, la batalla europea ha tenido su dramatismo. Pero el héroe ha sido Monti; no Hollande, aunque la presión de este resultó decisiva también pues dejaba a Frau Merkel en la única minoría posible en un comité de cuatro: la de uno. Los diputados de Merkel ya están rezongando por los pasillos del Bundestag  y ya veremos qué pasa con la coalición negra-amarilla.
Pero esos son los problemas de Merkel. El triunfo de Supermario ha dejado clara de nuevo la superioridad del Imperio sobre las colonias y, por supuesto, las tribus germánicas allende las fronteras. Europa, se dice, ha triunfado una vez más de la mano de la latinidad. El galo Hollande se frotaba las manos mientras los teutones deponían su fiera actitud ante la supremacía eterna de Roma. Europa vuelve a ser el Imperio Romano Germánico .


Por cierto, hablando de Roma, ¿han echado una ojeada a la web de maspublico.com, el proyecto en el que participa Palinuro? Está muy bien. El reportaje que trae sobre el VatiLeaks es impresionante. Desde que los preconciliares recuperaron el solio de San Pedro, el prestigo moral de la Roma vaticana, que nunca muy fue muy alto, descendió a los niveles de una secta tenebrosa. Eso es lo que revela el VatiLeaks. El Imperio es Románico Germánico, pero ya no es Sacro.

dijous, 28 de juny del 2012

Pobre, pedigüeño, pesado y panoli.

Ya está el prodigio de clarividencia, el señor de los hilillos, el hombre previsible en Bruselas diciendo esas altisonantes vaguedades y perogrulladas que nadie escucha en Europa y que La Razón vende en España como si fueran la milenaria sabiduría de Confucio. Como siempre, sus declaraciones desconciertan a quienes recuerdan las anteriores. Por fortuna para él eso solo pasa con sus incondicionales de la prensa carcunda en España porque, fuera de ella, que Rajoy hable o deje de hacerlo es indiferente. De tal modo acabamos de enterarnos de que ahora se opone a que haya una inyección directa de fondos europeos en la banca española, cosa por la que parecía dispuesto a partirse el pecho hace 24 horas. Le ha llevado más de una semana comprender que la idea no es del gusto de Merkel, su faro, luz y guía.
Va de estadista decidido y hombre de ideas pero nadie ignora que carece de ellas y expone confusamente las escasas que tiene. Su posición en el cónclave europeo es harto incómoda. O lo sería para alguien que tuviera algo más de sensibilidad: representa un país arruinado por la torpe y delictiva gestión de sus élites dominantes; es pobre. Acude de solicitante a una reunión de Epulones que lo miran con desconfianza porque están hartos de no saber qué quiere; es pedigüeño. Es insistente y contumaz, o sea difícil de soportar; es pesado. Y, por último, no sabe ni lo que dice; es un panoli. La prueba del nueve es sencilla: invoca el discurso de la austeridad germánica que gusta a Merkel, pero está interesado en que triunfen las tesis de Hollande a las que, sin embargo, él se opone en España, de forma que aplica exactamente las políticas contrarias a las que su propia acción exterior demuestra que son las convenientes para su país.
(La imagen es una foto de La Moncloa en el dominio público).

dimarts, 26 de juny del 2012

Las declaraciones las carga el diablo.

Sendas declaraciones de la ministra Mato y la paraministra Cospedal levantaron ayer la rechifla general de la red. Sobre todo Twitter, un lugar de chismorreo lleno de sarcasmo, estuvo todo el día hablando de la intención de la ministra de sustituir los fármacos que pueda por una cosa natural. Y no digo nada de Cospedal anunciando que España cuenta hoy en Europa gracias a Rajoy. La presidenta de Castilla La Mancha, bien se ve, en lugar de viajar, lee La Razón, el ABC y El Mundo, y con eso le basta. Al fin y al cabo, según la filosofía social contemporánea, la realidad es una construcción cultural. Se ve muy bien en el caso de Ana Mato.
Muchas veces, la prudencia aconseja mantenerse en silencio; quizá las más, siendo rigurosos. Pero el tiempo es de mucho ruido, de agitación, de continuas declaraciones, manifestaciones al bajar de un avión o tomarse un perrito caliente, de canutazos, frases pilladas al voleo en micrófonos indiscretos, peroratas, interpelaciones. En fin, ruido. Pero hay cosas que acallan el ruido, como clarines angélicos: decir que España cuenta en Europa gracias a Rajoy es como un aldabonazo en el sentido de la realidad de los españoles. Estamos adormecidos, caramba. ¿No vemos al ínclito Rajoy emulando al emperador Carlos en la batalla de Mühlberg?
Pues, no; no lo vemos. Ni ella tampoco. Otra cosa es lo que diga. Pero eso, tratándose del discurso de la derecha, es irrelevante: cualquier cosa con tal de enaltecer lo propio y rebajar lo adversario sea o no justo. Da igual. A la vista está que Rajoy en Europa no está a la vista. Es más, muchos europeos empiezan a dudar de su existencia en carne y hueso y en España el personal ya le ha diagnosticado una mezcla de agorafobia y miedo escénico (vulgo, cobardía) que le impide comparecer en el parlamento o ante la opinión pública como no sea en contactos casuales y fortuitos más parecidos a productos de paparazzi que de reporteros.
Todo el mundo se queja de las incomparecencias de Rajoy, de su negativa cerrada a dar cuenta de sus actos. Él mismo se ha encargado de decir que no merece la pena por cuanto nunca sabe cuáles serán sus actos. Depende de por dónde sople el viento. Nos quejamos de vicio. Porque, cuando habla, lo hace con tal vagarosidad que nadie, ni él mismo, sabe qué haya querido decir. Así, mejor el silencio. Es convencido partidario de la vieja sabiduría del calla a no ser que lo que has de decir sea mejor que el silencio. Nunca tiene nada que decir mejor que el silencio. Preferiría callar. Pero no lo dejan, le exigen que hable, se pronuncie, diga algo claro. Y le hacen sufrir porque todo el mundo le frota por el morro sus incumplimientos, embustes o demagogias, sus "no subiré los impuestos", "no tocaré la educación", "no tocaré la sanidad", "no congelaré las pensiones", "seré previsible", "no haré amnistías fiscales", "diré siempre la verdad", "llamaré al pan, pan y al vino, vino", "no subiré el IVA". Es un sufrimiento, desde luego, porque son mentiras flagrantes.
Él se siente a gusto en las reuniones de los suyos, los empresarios. No es fácil imaginarlo en una reunión de los sindicatos. En el Parlamento, dicho se está, es il solito ignoto. En ese cónclave de amigos, de los que, según él, crean empleo en lugar de destruirlo, Rajoy, fiel a su costumbre ha dicho que el próximo Consejo Europeo debe dar "una respuesta contundente a la crítica situación de Europa". Nada menos. Admírese el truco retórico de la "crítica situación de Europa". En situación crítica hay algunos países europeos, entre ellos el que él representa, pero no Europa; en absoluto. Dicho aquí, suena bravo y por eso Cospedal se enciende y dice lo que dice. Pero dicho en Bruselas suena chusco, a bravuconada de muerto de hambre del Tercio. Por si acaso, los empresarios, a quienes lo de la "crítica situación de Europa" suena a chino mandarín, le han pedido algo bien concreto, un pájaro en mano en lugar de los ciento volando por la cabeza del registrador de la propiedad: otra reforma laboral. Sin duda para seguir creando empleo.
Lo peor no es que nuestros vecinos más industriosos, más laboriosos, mejor organizados, menos corruptos, más ingeniosos y políticamente más afortunados desde tiempos inmemoriales tengan que rescatarnos. Lo peor es que el presidente del gobierno o el ministro de Economía vayan de perdonavidas por Europa, haciendo honor a la mala fama de los españoles: matasietes de ceñudo gesto que no tienen en dónde caerse muertos.
Cabe preguntarse si una gente así puede gobernar. Pero eso ya no tiene remedio.
(La imagen es una foto de La Moncloa en el dominio público).

dilluns, 25 de juny del 2012

¿De Guindos o De Risa?

Primer párrafo de la carta con que De Guindos pide el no-rescate financiero. Ejemplo sublime de la primera parte contratante de la primera parte...:

"Tengo el honor de dirigirme a Usted en nombre del Gobierno de España, para solicitar formalmente asistencia financiera para la recapitalización de las entidades financieras españolas que así lo requieran. Esta asistencia financiera se enmarca dentro de los términos de la ayuda financiera para la recapitalización de las instituciones financieras. La elección del instrumento concreto en el que materializará esta ayuda, tendrá en consideración las diferentes posibilidades disponibles en la actualidad y aquellas que se puedan decidir en el futuro."


El resto de la carta, no menos desternillante, en El País

(La imagen es una foto de World Economic Forum, bajo licencia Creative Commons).

Hoy: petición de rescate. Eso sí, neoliberal..

Según Cospedal, Rajoy puede ir con la cabeza bien alta porque gracias a él España vuelve a contar en Europa. Sí, trolas. Rajoy no ha parado de contar trolas dentro y fuera de España. Y la gente lo ha calado fuera y dentro de España. Ya el hecho de ser un ídolo para Cospedal daba una pista.
Pero el personaje supera su fama. En la cumbre de Río+20 sobre el clima lo presentaron como el Primer Ministro de las Islas Salomón. Ya es mala suerte. No podían confundirlo con el PM del Canadá, por ejemplo. Lógico, en la lista del presidente, Solomon Islands van delante de Spain y pudo confundirse. Tampoco es extraño que Rajoy no rectificara al tomar la palabra. Probablemente no se enteró porque no entiende inglés.
Al fin y al cabo, América no es Europa. Allá no es muy conocido. Por eso, seguramente, llevaba preparada una trola de campeonato. Abogó Rajoy en esa cumbre sobre el clima por la economía verde para combatir la pobreza y fomentar la inclusión social. Así, como suena. A lo mejor se ha hecho de Equo pero es poco probable cuando aquí sus ministros recortan el presupuesto de energías renovables, economía verde, recursos alternativos y se lanzan a las nucleares. Suelen justificar estas decisiones fiando en su competencia empresarial. En efecto, es muy de ver lo bien que les salieron las autopistas. En sus discursos Rajoy dice siempre lo que supone que la gente quiere oír, sin preocuparse gran cosa por la congruencia con otras manifestaciones suyas anteriores o posteriores. Está siempre en campaña electoral.
Hoy se inicia una semana importantísima para España en lo económico y lo deportivo. En cuanto a lo deportivo ya hay quien ha sacado punta a la situación de las semifinales: Portugal, Italy, Germany, Spain. PIGS. Ahora la cosa puede ponerse al rojo si la final es entre Alemania y España. Ahí sonará el patriotismo. Los pusilánimes querrán dejar ganar a los alemanes para que no se enfaden y no nos nieguen la pastuqui. Otros, más en la línea del patriotismo español de la derrota, el de honra sin barcos, abogarán por la victoria incuestionable sobre los tedescos y salga el sol por Antequera, pues más se perdió en Cuba.
En cuanto a lo económico la petición de rescate promete ser una aventura dialéctica y diplomática. Una vez sabidas las necesidades de la banca española (a las que ahora se suman los concesionarios de autopistas por si cae algo), se procederá a librar el dinero que Rajoy llamará "línea de crédito" y los demás, "rescate". La cuestión estará en las condiciones y en la primera de todas: saber quién se hace cargo de la deuda. Como buen neoliberal, cuando le interesa, Rajoy sostiene que es deuda de la banca, no del Estado el cual ha actuado aquí como mero intermediario. Como buena socialista, también cuando le interesa, Merkel entiende el préstamo al Estado español y el garante es el Estado. 
El neoliberalismo es así: todos los males provienen del Estado y cuando hay un problema de supervivencia, se recurre al Estado. Pero no por eso deja el neoliberalismo de condenar toda intervención estatal; al contrario, también condena la que se hace a petición de las empresas o los bancos. 
Es una teoría perfecta; lo explica todo porque no explica nada. Es como un discurso de Rajoy.   Anda por ahí una interpretación neoliberal de la crisis según la cual el detonante de esta fue el excesivo intervencionismo estatal. Había una "excesiva intervención estatal" después de treinta años de desregulaciones, privatizaciones, flexibilizaciones, rolling back the State y desmantelamiento del Estado del bienestar. Es verdaderamente sorprendente, casi milagroso. En otro asunto la teoría muestra la misma alegre depreocupación por el rigor de los enunciados: no ha sido la intervención del Estado la que ha generado la crisis sino que esta es la que ha pedido la intervención estatal, imprescindible si queremos retornar a un orden civilizado.
(La imagen es una foto de La Moncloa en el dominio público).

dilluns, 18 de juny del 2012

Una victoriosa derrota más.

A juzgar por las portadas de los periódicos españoles, ayer domingo solo hubo elecciones en Grecia. Sin embargo las hubo asimismo, y más importantes para Europa, en Francia, segunda vuelta de las legislativas. Pero estas se presentaban más de andar por casa pues la incógnita se había despejado en la primera vuelta y, desde luego, en las precedentes presidenciales. La tensión, la emoción, anidaban en las griegas; no segunda vuelta sino repetición de las elecciones del mes anterior con un resultado ingobernable. Según numerosos comentaristas de su resultado incierto dependería la permanencia de Grecia en la zona euro, en definitiva, en Europa.
Pero, además de ese asunto, nada desdeñable, las elecciones griegas tenían otro morbo, al menos para España, en el campo de la izquierda: saber si por fin la coalición izquierdista, formalmente no comunista (pues los comunistas tienen formación independiente con el nombre de tales), Syriza, acabaría superando, como así ha sido en efecto, la versión helénica de la socialdemocracia, el PASOK. El famoso sorpasso al que también aspira legítimamente IU en España, gracias al cual, si el PSOE sigue bajando y la coalición subiendo, esta sustituya a aquel como formación hegemónica de la izquierda. Como Syriza, vamos.
Seguramente Grecia se gobernará con una coalición más o menos nutrida de partidos en torno al eje Nueva Democracia/PASOK con el segundo actuando de comparsa menor. Syriza se instala desde ya en la oposición, un lugar digno desde el punto de vista de los principios pero poco relevante si se está frente a una mayoría absoluta.
Pero todo eso es de poca monta. Lo interesante es comprobar cómo la crisis del euro es una crisis de la euroizquierda que esta no acaba de entender y,  en consecuencia, no puede remediar. ¿Por qué se ha concentrado la atención en Grecia? En Francia ha ganado limpiamente la izquierda. Después de la victoria en las presidenciales, la socialdemocracia tiene mayoría absoluta en la Asamblea Nacional. ¿Por qué no celebrarlo por todo lo alto? Sencillamente porque en Francia, la formación equivalente a Syriza o lo que dice aquí IU que quiere ser, esto es, el Frente de la Izquierda,se ha dado un batacazo . Se ha quedado en diez diputados y no ha salido ni Mélenchon. Si a este desastre añadimos el declive del equivalente alemán en las últimas elecciones de Länder, esto es, Die Linke, se perfilan dos modelos, el griego, con sorpasso y sin gobierno y el francés, con gobierno y sin sorpasso y con Alemania apuntando más al lado francés que al griego. Está claro, es un crisis de la izquierda. Con sorpasso o sin él, esta sufre las consecuencias de su desunión en todas partes. Lo sabe; dice querer evitarlo, pero no hace nada por ello porque su división interna es muy profunda.
Tanto el PASOK como el PSOE han pagado muy caro en las urnas su gestión de la crisis. Pero ello no es necesariamente porque, siendo de izquierda, se hayan plegado a los dictados neoliberales, pues tambien los gobiernos neoliberales han perdido las elecciones; el último, el de Sarkozy. El Partido Socialista francés y, según los sondeos, el SPD alemán, van para arriba porque vienen de la oposición. como las derechas griega y española. La crisis devora los gobiernos de todos los colores. Esto no quiere decir que los socialdemócratas no hayan sufrido un castigo adicional a causa de su seguidismo neoliberal. Al contrario, han perdido un considerable apoyo en votos por no haber sido capaces de formular una alternativa propia, socialdemócrata, a la crisis.
No obstante las cosas no son tan fáciles como se antojan a la gente con flaca memoria. Todo el mundo parece haberse olvidado de que, siendo primer ministro, el socialdemócrata Papandreu intentó convocar un referéndum sobre el rescate y casi lo despellejan y con muy escasa defensa interna. No obstante, ciertamente, el PSOE presenta un problema de indefinición considerable. La insistencia en sellar pactos nacionales con la derecha al amparo de la emergencia de la situación no permite que el electorado visualice una opción partidista de izquierda socialdemócrata.
La crisis se revela por fin en el problema de la otra izquierda, la no socialdemócrata, consistente en otro tipo de indefinición. Así como los socialdemócratas no consiguen distanciarse de los neoliberales pues comparten un objetivo estratégico que es la conservación del capitalismo (aunque con visiones distintas de él), la otra izquierda no consigue encontrar puntos de encuentro con los demás porque su objetivo estratégico no está claro. A primera vista, a juzgar por algunas observaciones desperdigadas acerca del cambio del modelo productivo, se pretende sustituir el capitalismo, pero no se sabe por qué. La oposición al capitalismo es notoria. Una de las organizaciones se llama Izquierda Anticapitalista, lo cual nos ilustra acerca de lo que es "anti" pero no acerca de lo que es "pro". Resulta así que en la estrategia de la izquierda radical aparece incrustado el elemento utópico (en el mejor de los casos), siempre inquietante para unos electorados que, como viene demostrándose en los últimos tiempos, son bastante conservadores.
La izquierda, toda ella, debe decidir si quiere gobernar Europa o se resigna a ser gobernada por ella, por la Europa del capital. Y la vía para conseguirlo, en mi modesta opinión, es la francesa; no la griega. Para lo cual es preciso que la socialdemocracia articule una política económica propia , distinta de la neoliberal y eso no es fácil, como se ve mirando el PSOE.
(La imagen es una captura de la portada de 20 Minutos, bajo licencia de Creative Commons).